Sensations fortes à Baños

Publié le par unbretonencolombie

Après un début de voyage très culturel, autour des villes coloniales de Quito et Cuenca, notre séjour a pris un autre tournant à notre arrivée à Baños. Pendant une semaine, nous avons fait ce que des spécialistes pourraient appeler de "l'écotourisme sportif". La ville de Baños, située à 3 heures de route de Quito, à la frontière entre la sierra (la montagne andine) et la selva (la jungle), dans une cuvette entourée de montagnes et de volcans, se prête à toutes sortes d'activités sportives.

 

À notre arrivée dans cette petite ville thermale de 18 000 habitants, nous avons décidé d'y poser nos bagages pour un bon moment, afin de pouvoir profiter à fond de toutes les activités qu'elle pouvait nous offrir. Et c'est ce que nous avons fait : chaque jour a apporté son lot de découvertes, toutes plus incroyables les unes que les autres.

 

Dès le premier jour, une randonnée dans la montagne afin de découvrir la ville d'en haut a donné le ton, surtout lorsque nous avons pu apercevoir les gros nuages de fumée qui s'échappaient du Tungurahua, le volcan voisin actif. Mais la vue était encore plus impressionnante de nuit, lorsque nous nous sommes approchés de la bête, qui faisait jaillir des cendres rouges sur ses flancs dans un bruit assourdissant.

 

Baños est également une porte d'accès à la jungle équatorienne, et nous avons joué aux pseudo-aventuriers lors d'une journée d'excursion. Au programme, visite d'une réserve pour animaux en danger d'extinction, promenade en canoë, saut à la manière de Tarzan, randonnée dans la jungle, baignade sous une cascade et visite (très décevante) d'une communauté indigène.

 

IMG_2485.JPGBaños, c'est aussi le point de départ de la "route des cascades", 61 kilomètres de descente le long d'une vallée, l'occasion de découvrir de nombreuses cascades, dont le "chaudron du diable", la plus impressionnante et célèbre du pays. Bon, je vous l'accorde, nous n'avons pas fait les 61 kilomètres. Mais cela ne nous a pas empêchés de passer une bonne journée sportive...

 

La route en vélo n'est pas le seul moyen de découvrir les cascades : Il est aussi possible de les voir de l'intérieur, grâce au canyoning. Et c'est ce que nous avons fait : une séance de deux heures, avec descentes en rappel et toboggan naturel au programme. Le dernier rappel, dans une cascade de 45 mètres de hauteur, restera un souvenir marquant de cette activité.

 

 

IMG_2558.JPGMais un tel souvenir n'a rien à voir en comparaison avec ce qui restera l'événement le plus fort de cette semaine à Baños : le "puenting" ou "puentismo" : une variante du saut à l'élastique où l'on saute d'un pont, l'élastique accroché de l'autre côté du pont, ce qui permet un mouvement de pendule. Je vous l'accorde, cela peut paraître fou de faire une telle activité dans un pays comme l'Equateur. Mais pour 10 dollars le saut, on ne pouvais pas passer à côté ! Nous nous sommes donc rendus sur un pont, à 120 mètres au dessus d'une rivière, un harnais accroché à une corde de 40 mètres de long, le drapeau breton tenu bien fermement entre les mains (par fierté, ou pour pouvoir penser à autre chose pendant le saut ?), Uno, dos, tres, et c'est parti !

 

Pas le temps de voir la rivière se rapprocher qu'on est déjà rattrapé brutalement par la corde, et qu'on est balotté dans tous les sens, avant de pouvoir à nouveau profiter de la vue sur cette balançoire géante. Certes, le mal de dos restera quelques jours, mais le souvenir d'une telle expérience beaucoup plus longtemps !

 

(Les photos sont ici !)

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