Bref, je suis en Colombie
Au début, j’ai pris l’avion. Ce qui est bien dans l’avion, c’est qu’on peut manger plein de fois, et que c’est beaucoup moins cher que les restos de l’aéroport, puisque c’est gratuit. Puis je suis arrivé. Et là, tout était nouveau. Les paysages, la ville, les gens, l’accent. Je voulais pas choper leur accent, parce que je le trouvais moins beau que l’accent péruvien. De toute façon, c’était pas possible, parce que je comprenais pas quand ils parlaient. Mais j’ai chopé leur accent.
Au début, tout était bien. Sauf que j’étais tout seul, et que je passais mes samedis soirs à mater Star Wars. Heureusement qu’il y a six épisodes. Puis j’ai rencontré des gens. Quand on rencontre des gens, c’est toujours les mêmes questions : d’où je viens, si j’ai une copine colombienne, et quelle est mon équipe de foot préférée. C’est marrant les premières fois, après moins. Surtout que c’est Monaco mon équipe préférée.
Au début, je découvrais plein de choses, j’étais content. Je travaillais, je voyageais. Je travaillais, je voyageais. Quand les gens en France me demandaient comment j’allais, je savais pas s’il fallait que je les rassure en leur disant que tout allait bien et que je m’éclatais, ou que je les rassure en leur disant qu’ils me manquaient quand même un peu. Puis j’ai commencé à compter les semaines, puis les jours.
Maintenant que ça se termine, je suis à la fois super content parce que je vais retrouver des gens que j’aime et je sais qu’on va passer des super moments, et à la fois pas content parce que je sais que je vais devoir dire au revoir à des gens que j’aime et avec qui j’ai passé des super moments.
Bref, je suis en Colombie.